Les vaccins
Les vaccins
Dans les pays riches, on a tendance à l'oublier : grâce aux vaccins, nombre de maladies mortelles n'existent ( presque ) plus. En effet le principe du vaccin est le suivant : on injecte dans l'organisme une toute petite quantité de microbe. L'organisme agit comme chaque fois qu'un agent infectieux se présente : il fabrique des anticorps qui tuent l'agresseur. Une fois que l'organisme a la " recette " des anticorps, tu es vaccinée : si le microbe se présente, il sera anéanti par les anticorps, produits alors en grande quantité par ton organisme. L'adolescence est une bonne période pour reprendre ta vaccination en main : rappels, nouveaux vaccins, c'est le moment de faire le point. Armée de ton carnet de santé, prends rendez-vous avec ton médecin.
Vaccins ou rappels suceptibles d'être injectés à l'adolescence ( à noter que seuls les deux premiers sont obligatoires :
- le BCG ( contre la tuberculose ) : un test est nécessaire vers 11-12 ans pour savoir si le vaccin est toujours efficace.
- le DTCOQ ( contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche ) : un rappel est nécessaire tous les cinq ans jusqu'à 16 ans, puis tous les dix ans.
- la Polio ( contre la poliomyélite ) : cette maladie aurait été totalement éradiquée récemment, justement grâce au vaccin. Le vaccin, jusqu'ici obligatoire, ne serait donc plus nécessaire.
- le ROR ( contre la rougeole, les oreillons et la rubéole ) : on peut se faire vacciner au début de l'adolescence si on ne l'a pas été bébé. Un rappel est nécessaire.
- L'hépatite B : vaccin facultatif en fonction des facteurs de risque.
- La vaccination contre les infections à papillomavirus 6, 11, 16, 18 est recommandée à toutes les jeunes filles âgées de 14 ans, afin de les protéger avant qu'elles ne soient exposées au risque d'infection à HPV. Le schéma vaccinal comprend trois injections respectant un intervalle de deux mois entre la première et la deuxième injection, et un intervalle de quatre mois entre la deuxième et la troisième injection. Une mesure de rattrapage est prévue et le vaccin est également proposé aux jeunes filles et jeunes femmes âgées de 15 à 23 ans qui n'auraient pas eu de rapports sexuels ou au plus tard, dans l'année suivant le début de leur vie sexuelle. Cette mesure de rattrapage pourrait être proposée à l'occasion d'une primo-prescription de contraception, d'un recours à une pilule du lendemain, ou lors d'une consultation pour tout autre motif.
Remarque : la vaccination contre les infections à papillomavirus 6, 11, 16, 18 ne se substitue pas au dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l'utérus par le frottis cervico-utérin, y compris chez les femmes vaccinées, mais vient renforcer les mesures de prévention. À partir de 25 ans, toutes les jeunes femmes vaccinées ou non vaccinées doivent continuer à bénéficier du dépistage selon les recommandations en vigueur. Ce vaccin n'est pas efficace en prévention d'environ 30% des cancers du col de l'utérus.